LE POINT SAVOIR - LEON BLUM

25/03/2017

Léon Blum (1872-1950), reste ancré dans les mémoires comme l'une des plus grandes figures sociales. Il refuse dans un premier temps l'adhésion à la III ème internationale des communistes lors du congrès de Tours en 1920. Malgré de vives critiques et attaques au cours de sa carrière politique au vu de ses origines juives, il devient malgré tout un homme d'état. En effet, il accède au gouvernement en 1936 avec la victoire du front populaire aux législatives. Il devient le président du conseil, c'est-à-dire chef du gouvernement où il nomme pour la première fois des femmes en tant que ministres.

Pendant ces fonctions, il entreprend d'importantes mesures sociales qui donneront naissance aux congés payés et à la semaine de 40 heures de travail.

Son opposition avec le Maréchal PETAIN

Avec la monté en puissance du nazisme et leur victoire écrasante sur la France en 1940, le maréchal est appelé au pouvoir. Celui-ci arrivé en héros de guerre signe l'armistice le 22 Juin et entame une politique de collaboration avec l'ennemi. Léon Blum qui depuis ses débuts en politique s'oppose au maréchal refuse la défaite.
Par la même occasion, il fait parti des quelques 80 députés s'étant opposé au projet de Laval qui prévoyait les pleins pouvoirs à Pétain. La dictature de Vichy est plus que jamais en place, Blum est alors fait prisonnier. Dans l'ombre, il prépare avec l'aide des ses avocats et de sa femme Jeanne son plaidoyer qu'il va prononcer lors de son procès à Riom. 

L'accusé devient l'accusateur

Il se défend de ses accusations qui le placent coupable de la défaite de la France en raison de ses mesures sociales qui ont selon l'accusation perverti les français.

Il s'en défend et assure que le budget militaire n'a jamais été aussi élevé que sous sa direction et qu'à l'inverse c'est un certain Pétain alors ministre de la guerre qui l'avait réduit. Le procès prend une toute autre tournure, le maréchal est empêtré dans un fiasco politique qui oblige les nazis à s'en mêler. Déporté à Buchenwald, il s'y marie avec Jeanne. Après la guerre et son retour en triomphe, il est nommé à la tête du dernier gouvernement provisoire en 1946 puis refuse un poste de ministre sous De Gaulle. Il se retire par la suite de la vie politique mais restera malgré tout président du front populaire jusqu'à sa mort en 1950.


Citation du personnage :


« L'homme libre est celui qui n'a pas peur d'aller jusqu'au bout de sa pensée » Léon BLUM


Théo Schlienger.

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